samedi 19 septembre 2009

En images!

Voici quelques photos accompagnées de commentaires.
En raison des directives obscures de Mimi-L'Intrépide, il faut commencer par le bas, avec le message 1 de 10, 2 de 10, etc. Vous pouvez les sélectionner un à un dans la colonne de droite.
Bon voyage!

***edit par JFred : j'ai remis les messages dans l'ordre pour une lecture plus aisé***

vendredi 18 septembre 2009

Photos 1 de 10

Après 8 heures de voiture et près de 14 heures de train, j'arrive à Shefferville. Un dodo, suivi d'une grosse heure de pick-up, j'atteins enfin le bord du lac Rosemary, avec mon canot. Je suis heureux de retrouver les émotions qu'offre les aventures en solo en territoire sauvage. C'est un départ!
Photo officielle de départ.

Entre chaque lac, je dois tirer le canot sur de maigres courants d'eau. La longueur varie entre 100 et 500 mètres. Je passe ainsi du lac Rosemary au lac Kivivik.
Est-ce vraiment la bonne route? Avec des cartes à l'échelle 1:20 000, la navigation est aisée grâce aux détails indiqués.
Plus j'avance, plus les cours d'eau deviennent étroits et pentus. Je dois passer quelques barrages de castor.

Photos 2 de 10

Plus j'avance, plus les cours d'eau deviennent étroits et pentus. Rendus ici, quelques doutes apparaissent dans mon esprit. Mètre par mètre, j'avance péniblement. Une reconnaissance m'a permis de valider que le lac Howells se trouve à quelques centaines de mètres d'ici.

Suite à un premier portage de 2 heures, j'atteins enfin le lac Frontière, situé sur la ligne de partage des eaux. À chaque portage, je dois effectuer trois voyages. Chaque kilomètre se traduit par 5 kilomètres de marche. C'est l'école de la patience et de la détermination au pays des mouches noires! La récompense? Je passe maintenant sur le bassin versant qui me mènera vers Kuujjuaq.

Après deux journées à contre courant, je passe la troisième à pagayer sur le lac Gillespie, le lac Pailleraut et le lac du Canoe, assis comfortablement. Au matin de la quatrième journée, je donne mes premiers coup d'aviron dans l'eau de la rivière Goodwood. C'est un plaisir de comparer la réalité aux images que je m'en suis fait depuis des mois.

Voici un petit aperçu de mon campement.
À certains endroit la fôret est bien dégagé et le lichen couvre entièrement un sol. Les sentiers de cariboux y sont nombreux.
La goodwood commence à prendre du caractère. Un portage est souvent le prix d'un beau spectacle.

Photos 3 de 10

Quelques photos en mi-parcourt de la rivière Goodwood. Les rapides sont souvent très rocheux et demande bon nombre de manoeuvres et de vigilance.Les sections de planiols et de rapides se succèdent.
Reconnaissez-vous mon compagnon de voyage? Je vous présente Ti-tours! Gna!Gna! Il est en comtemplation devant un rapide de classe 4. Je descends le canot à la cordelle et j'évite ainsi un portage.


Photos 4 de 10

À la cinquièeme journée, j'approche de la dernière section de la Goodwood. La rivière prends un profil en escalier et le roc se fait plus présent.Il reste environ 6 ou 7 kilomètres avant de rejoindre la rivière Caniapiscau et la Goodwood s'enfonce dans une vallée très étroite et pentue.

Voici une des premières chutes majeures au début du portage.
Les bordure sont escarpés et le roc est parsemé de failles profondes. Je dois m'éloigner du bord de la rivière pour effectuer le portage.

Photos 5 de 10

Le portage se fait en terrain assez hostile. J'emprunte le plus souvent les sentiers de cariboux afin de me faciliter la tâche.Je couche en cours de portage. Il y a tellement de mouches noires ici que je monte un campement sommaire. Je préfère me passer d'un vrai souper et manger des barres que devoir cuisiner à l'extérieur.
Du flanc de la montagne, j'aperçois la rivière Goodwood.
Je débute la descente pour aller rejoindre la fin de la GoodWood. Certaines sections sont assez éprouvantes, mais je suis déterminer à atteindre la Caniapiscau ce-soir.
Je termine le portage heureux et fatigué. Je mets à l'eau dans un planiol au bas du rapide.

Photos 6 de 10

Quoi? Ce n'était pas la fin? Je vis un peu de déception et reprend le tempérament du taureau pour sortir de là.
Je tente de trouver un passage au bord des falaises afin d'éviter de remonter le matériel plus haut sur le flanc de la montagne. Après une heure de recherche, je trouve enfin une voie. Trois heures plus tard, je quitte la Goodwood. La dernière section de la rivière aura nécessité près de douze heures de portage, répartis sur deux jours. Malgré les difficultés rencontrés lors des sept premiers jours, je ne remettrai jamais en doute le choix de mon itinéraire. Le plaisir de la découverte est un puissant moteur de vie.
Je passe deux nuits, juché sur le haut de cette colline, à contempler la Caniapiscau. J'ai hâte de découvrir la suite.
L'intérieur d'un camp abandonné. Les ours font des ravages et détruisent tout à l'intérieur.
Reste de cariboux empilés près d'une pourvoirie laissée à l'abandon.

Photos 7 de 10

Sur la caniapiscau, on retrouve des centaines de plages et de dune. Bien souvent le sable et la forme des montagnes font penser à certains paysages des caraïbes. Il faut seulement juxtaposer les épinettes par les plantes exotiques!Première nuit sur le sable en amont de la Chute au Granit
Tentative de voile peu concluante, mais amusante.
À défaut de posséder téléviseur à un écran plat, je me suis fabriqué un feu à écran plat haute définition! Attention au séchage rapide. Mes gants de néoprène sont légèrement modifiés...
Comme mon grand-père disait, il vente à décorner un boeuf. Le vent est puissant, toujours au rendez-vous. Voilà de belles qualités! Mais gare à vous lorsqu'il est de face. J'aurai à lutter contre lui la majorité du temps. Sur le lac Cambrien, un élargissement de la rivière, il m'a causé assez d'ennui pour en venir à portager mon matériel pour tenter d'avancer.

Photos 8 de 10

Au matin de la douzième journée, j'ai commencé à pagayer à 5h45 afin de profiter d'une acalmie. Cette tentative s'est avéré fructueuse car j'ai pu couvrir une bonne distance et vivre l'expérience de coucher au bas des Chutes aux Shistes.Je parcours les derniers kilomètres sur le lac cambrien. Je ne suis pas triste de quitter cette grande étendue d'eau. Je préfère les rivières aux lacs.
Encore des dunes. C'est le pays du Tonka!
Une partie des Chutes aux Shistes. Derrière l'île se trouve l'autre partie.
Voyez-vous le canot? C'est la petite tache près de l'eau, en bas et à droite de la photo. Je couche juste au bas de la dune. La chute est en stéréophonie pure! Il y a de nombreuses pistes de loup.

Photos 9 de 10

Vers huit heure du matin, le bas de la Chute de la pyrite s'est transformé en usine à nuage. Cette nuit, l'eau a gelée dans le chaudron et mon abri est couvert de givre. Je dois dormir avec mon manteau d'hiver à l'intérieur de mon sac de couchage pour être confortable.Vue sur la dernière chute de la Caniapiscau. Le portage s'est fait sur l'île au centre.
La gorge du manitou est une section de 6 à 7 kilomètres que j'ai pu pagayer et éviter ainsi un pénible portage. Le courant est puissant et demande de bonnes connaissances en lecture de rivière afin de se frayer un chemin entre les immenses vagues du centre et les gigantesques tourbillons et mouvements d'eau imprévisibles. Quelle satisfaction d'avoir franchi cette section en 20 minutes à peine. Depuis des mois je m'imagine passer deux journées à portager cette section.
J'arrive au début de la rivière Koksoak. De belles collines m'accueillent.
Je commence à apercevoir des camps le long de la rivière.

Photos 10 de 10

Montagne au début de la Koksoak.
Le temps alterne entre la neige et quelques timides percées de soleil. Je commence à sentir l'effet de la marée. Et les vents sont très présent, de face, naturellement!
Me voici à quelques kilomètres de Kuujjuaq où Mireille m'a fait la surprise de venir me rejoindre. Les retrouvailles sont joyeuses et pleines d'émotions. Content d'être ici et de venir y passer quelques mois.

mercredi 16 septembre 2009

Suivi sur Google Earth

Vous pouvez télécharger ce fichier ( fichier kml) pour visualiser le parcours dans google earth ainsi que tout les point qui ont été enregistrés sur la carte présente sur ce site. Il manque peut-être 1 ou 2 points matinaux, ce qui ne change pas le parcours suivi. Vous pouvez aussi télécharger ce fichier au format gpx afin de voir ses déplacement dans mapsource ou autre logiciels du type.

Ce fût une belle aventure à suivre mais, le suivi étant terminé, cela prend ici fin pour moi. Sébastien et Mireille pourront y ajouter du contenu, le modifier et continuer à le faire vivre s'ils y voient un intérêt.


Carte de l'itinéraire suivi et tableau des distances parcourues

La carte a été déplacé dans un message afin de changer le format du site et permettre éventuellement (cela ne sera pas nécessairement le cas) la publication de photos et/ou aventure.

Un lien permanant sera placé en haut à droite de la page d'accueil.

Le tableau des paris se retrouvera dans la section du même nom!

Voici donc la carte. N'oubliez pas que vous pouvez cliquer sur le liens en bas de celle-ci pour la voir en plus grand. Vous pouvez aussi cliquer ici afin d'avoir l'opportunité, si vous le désirez, de voir ces informations dans google earth ou mapsource.


View Suivi Seb in a larger map


Bonjour à tous de Sébastien

Je viens d'arriver à Kuujjuaq à 11h21! Mimi m'a fait la surprise de m'attendre quelques kilomètres en amont de la jolie ville nordique. Nous sommes en train de se raconter des tas de choses et je reprends contact avec une autre réalité. J'ai pris connaissance que ce site était assez actif sans avoir,par contre, jeté un oeil par moi-même, chose qui ne saurait tarder.

Pour l'instant, je suis heureux d'avoir retrouvé mimi et une maison chaleureuse. Nous nous contacterons sûrement dans les prochains jours afin de prendre de vos nouvelles. J'ai bon nombre de souvenirs photographiques à partager. Je vous quitte afin de faire une petite toilette bien mérité et me reposer un brin avant d'entreprendre le reste.

À bientôt à tous

Sébastien

Position GPS

titours
Latitude:58.04511
Longitude:-68.4607
Date/Heure de la position GPS:09/16/2009 09:40:03 EDT

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir ma position.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=58.04511,-68.4607&ll=58.04511,-68.4607&ie=UTF8&z=12&om=1
Message:Tout va bien. Je suis toujours avec titours! Gna! Gna!


Position GPS

titours
Latitude:58.0243
Longitude:-68.58464
Date/Heure de la position GPS:09/16/2009 07:51:48 EDT

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir ma position.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=58.0243,-68.58464&ll=58.0243,-68.58464&ie=UTF8&z=12&om=1
Message:Tout va bien. Je suis toujours avec titours! Gna! Gna!


Position GPS

titours
Latitude:57.9977
Longitude:-68.72538
Date/Heure de la position GPS:09/16/2009 06:25:17 EDT

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir ma position.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=57.9977,-68.72538&ll=57.9977,-68.72538&ie=UTF8&z=12&om=1
Message:Tout va bien. Je suis toujours avec titours! Gna! Gna!


mardi 15 septembre 2009

BRAVO Sébastien!

Je ne suis pas la seule à trouver que Jean-Frédéric a fait un boulot extraordinaire. Vraiment, Jean-Fred, merci pour toutes les infos dénichées je ne sais trop où.
Voici quelques photos de Sébastien prises par Jean-Fred. Et oui, en plus de toutes ses qualités, Jean-Fred est un excellent photographe...tu parle! Des gens extraordinaires!

Dans l'univers du Mont Bélair...
Sur l'eau avec les amis...
Sur le balcon, mais dans le canot avec les p'tites patates...
Et encore près de l'eau, à faire la vigie pour le course de canot à glace (non, ce n'est pas Mimi en rouge!)

---petit ajout par JFred (gnac gnac gnac!), parceque j'aime bien - entre autre- le voir comme ça ;-)